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Janvier
GERS: RENTRÉE 2017 ET PROTOCOLE ECOLES RURALES (SAISON 3)
Par Président APEMGC • Publié le 27/01/2017
Par Président APEMGC • Publié le 27/01/2017
Source page Facebook "L'école Au Coeur 32"
Extrait du compte rendu 21/01/2017 13:31
Dans sa dernière publication départementale, le syndicat SNUipp-FSU rend compte de la récente réunion du 19 janvier organisée par la Dasen au sujet du protocole Ecoles Rurales dans le Gers.
Devant deux sous-préfets, le secrétaire général de la Préfecture et plusieurs élu.e.s (conseillers départementaux et maires) qui la soutiennent, la DASEN a redit le bien qu’il faut penser du protocole car, d’après elle, « il permet le maintien des postes d’enseignants dans le département malgré la baisse des effectifs » . La Dasen n’ignore pourtant pas que deux départements de l’Académie de Toulouse, non signataires du protocole, disposent d’emplois de profs d’école supplémentaires malgré une diminution de leur nombre d’élèves.
De même la Dasen ne s’est pas risquée à rappeler le chantage auquel l’application du protocole a donné lieu à sa signature. Il s’agissait de fermer des écoles rurales en échange du maintien des emplois d’enseignants pendant trois ans. Ici nous n’avons pas la mémoire courte et nous nous souvenons que, pour justifier leur fermeture, la ministre N. Vallaud Belkacem s’est autorisée au Houga, devant de nombreuses personnalités locales, à juger ces écoles comme étant inadaptées à notre époque. L’énormité du propos aurait dû provoquer de plus nombreuses protestations.
Pour l’avenir, la Dasen affirme « vouloir préserver un maillage scolaire et des organisations pédagogiques cohérents » . Chacun jugera ce qu’il en est à l'examen de ses propositions ci-dessous.
Elle entend utiliser « les postes récupérés » pour améliorer le fonctionnement pédagogique, avec notamment des créations de postes de remplaçants ou de RASED (aide et soutien scolaire). Si nous pouvons être satisfaits d’entendre l’institution scolaire réhabiliter ces services qui font tant défaut aux écoles et aux élèves, rappelons nous que les emplois Rased avaient été supprimés avec les mêmes arguments que ceux avec lesquels on salit l’école rurale aujourd’hui.
Ce qui signifie qu'en l'absence d’effacement de la dette du quinquennat précédent (50 emplois supprimés au moins), ce sont les nouvelles fermetures d’écoles rurales qui serviront de monnaie d’échange.
Dans sa publication, le syndicat SNUipp-FSU précise que les effectifs scolaires du département sont identiques à ceux de 1997 et qu'entre temps le Gers a perdu 69 postes de profs d'école. Mieux qu’un discours, ce simple rappel des faits résume à lui seul le contexte dans lequel l’Ecole publique (gersoise entre-autres) évolue depuis plusieurs années.
La DASEN a ensuite présenté ses projets, en précisant toutefois qu’il ne s’agissait pas pour l’heure de décisions de carte scolaire (les instances dédiées débuteront dans 2 semaines). En voici le détail, par communautés de communes (source SNUipp-FSU).
Lomagne gersoise
Mas d’Auvignon/ La Sauvetat : fermeture du Mas d’Auvignon avec transfert du poste à La Sauvetat
Castéra-Lectourois /Sempesserre : fermeture de Castéra-Lectourois . 2 hypothèses envisagées : transfert du poste à Sempeserre ou suppression du poste et scolarisation des CM1 et CM2 à Lectoure
Céran/ Goutz/Miramont Latour : fermeture de Céran, avec éventuellement scolarisation des CM2 à Fleurance.
Extrait du compte rendu 21/01/2017 13:31
Dans sa dernière publication départementale, le syndicat SNUipp-FSU rend compte de la récente réunion du 19 janvier organisée par la Dasen au sujet du protocole Ecoles Rurales dans le Gers.
Devant deux sous-préfets, le secrétaire général de la Préfecture et plusieurs élu.e.s (conseillers départementaux et maires) qui la soutiennent, la DASEN a redit le bien qu’il faut penser du protocole car, d’après elle, « il permet le maintien des postes d’enseignants dans le département malgré la baisse des effectifs » . La Dasen n’ignore pourtant pas que deux départements de l’Académie de Toulouse, non signataires du protocole, disposent d’emplois de profs d’école supplémentaires malgré une diminution de leur nombre d’élèves.
De même la Dasen ne s’est pas risquée à rappeler le chantage auquel l’application du protocole a donné lieu à sa signature. Il s’agissait de fermer des écoles rurales en échange du maintien des emplois d’enseignants pendant trois ans. Ici nous n’avons pas la mémoire courte et nous nous souvenons que, pour justifier leur fermeture, la ministre N. Vallaud Belkacem s’est autorisée au Houga, devant de nombreuses personnalités locales, à juger ces écoles comme étant inadaptées à notre époque. L’énormité du propos aurait dû provoquer de plus nombreuses protestations.
Pour l’avenir, la Dasen affirme « vouloir préserver un maillage scolaire et des organisations pédagogiques cohérents » . Chacun jugera ce qu’il en est à l'examen de ses propositions ci-dessous.
Elle entend utiliser « les postes récupérés » pour améliorer le fonctionnement pédagogique, avec notamment des créations de postes de remplaçants ou de RASED (aide et soutien scolaire). Si nous pouvons être satisfaits d’entendre l’institution scolaire réhabiliter ces services qui font tant défaut aux écoles et aux élèves, rappelons nous que les emplois Rased avaient été supprimés avec les mêmes arguments que ceux avec lesquels on salit l’école rurale aujourd’hui.
Ce qui signifie qu'en l'absence d’effacement de la dette du quinquennat précédent (50 emplois supprimés au moins), ce sont les nouvelles fermetures d’écoles rurales qui serviront de monnaie d’échange.
Dans sa publication, le syndicat SNUipp-FSU précise que les effectifs scolaires du département sont identiques à ceux de 1997 et qu'entre temps le Gers a perdu 69 postes de profs d'école. Mieux qu’un discours, ce simple rappel des faits résume à lui seul le contexte dans lequel l’Ecole publique (gersoise entre-autres) évolue depuis plusieurs années.
La DASEN a ensuite présenté ses projets, en précisant toutefois qu’il ne s’agissait pas pour l’heure de décisions de carte scolaire (les instances dédiées débuteront dans 2 semaines). En voici le détail, par communautés de communes (source SNUipp-FSU).
Lomagne gersoise
Mas d’Auvignon/ La Sauvetat : fermeture du Mas d’Auvignon avec transfert du poste à La Sauvetat
Castéra-Lectourois /Sempesserre : fermeture de Castéra-Lectourois . 2 hypothèses envisagées : transfert du poste à Sempeserre ou suppression du poste et scolarisation des CM1 et CM2 à Lectoure
Céran/ Goutz/Miramont Latour : fermeture de Céran, avec éventuellement scolarisation des CM2 à Fleurance.
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